Le cimetière

A5utrefois les lieux de sépultures étaient situés à proximité des églises, qu’elles soient en ville ou non. C’est pour cette raison que l’on retrouve parfois des ossements à l’occasion de terrassements ou de travaux divers. À La Ferté-Imbault, c’est notamment le cas près de la chapelle Saint-Taurin (ancienne collégiale) et au niveau de la ruelle Saint Nicolas (ancienne église).

Après la Révolution, les cimetières furent déplacés, dans la mesure du possible, à l’extérieur des villes notamment pour des raisons de santé publique.

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Une des allées du cimetière, avec la tombe des Berge (3ème sépulture sur la gauche) et la colonne en brique datant de la construction.

Pendant tout le début du XIXe siècle, il n’existait plus de lieux de sépultures à La Ferté-Imbault et les défunts devaient être transportés jusqu’à Selles-Saint-Denis pour être enterrés. La situation changea lorsque deux propriétaires fertois, M. et Mme Berge, cédèrent en 1843 un terrain à la fabrique du village pour servir de cimetière.

Très rapidement, une enceinte maçonnée est construite tout autour de l’endroit. Ce sont les habitants du village qui ont donné, soit de leur temps,  soit de leur argent pour réaliser cet ensemble. En 1844, le cimetière est enfin opérationnel. Les premiers enterrements auront lieu quelques années après.

Plusieurs personnes remarquables sont enterrées ici :

  • Les époux Berge, donateurs du terrain
  • L’abbé Bommer, curé très impliqué dans la vie du village
  • Edward Kirby, issu d’une famille anglaise propriétaire du château pendant de nombreuses années

Si le nom de l’actrice Madeleine Sologne est bien inscrit sur la tombe de sa famille, ses cendres furent déposées au Jardin du souvenir à Tours.

Le Jardin du souvenir et le columbarium de La Ferté-Imbault datent des années 2000.

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