Archives de catégorie : Actualités

Centenaire du 11 novembre : Le Visage Inconnu

Dans le cadre du centième anniversaire de la Guerre de 14-18, L’Historial de la Grande Guerre a réalisé un projet photographique extrêmement intéressant : redonner un visage aux Soldats Inconnus, toutes ces personnes qui ne purent être retrouvées ou identifiées.

À partir de 30 000 clichés d’époques, l’Historial a réalisé un portrait figurant l’Homme inconnu pour rendre hommage aux millions d’hommes et de femmes emportés dans l’enfer de la Première Guerre mondiale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce portrait-robot a été réalisé informatiquement à partir des visages de femmes et d’hommes de tous les pays engagés pendant ce conflit mondial et meurtrier. Ce choix d’ouverture et internationaliste est parfaitement résumé par l’Historial en une phrase très forte :

« Vainqueurs et vaincus ne forment qu’un seul et même visage »

Pour en savoir plus sur le projet, sa démarche et sa réalisation, vous pouvez vous rendre sur : https://theunknownface.com/fr/

Centenaire de l’Armistice

Loin des polémiques politiciennes, historiques, philosophiques qui agitent parfois, par vagues récurrentes, les cérémonies encadrant la commémoration de l’Armistice de 1918, Les Lanturelus ajoutent leur petite pierre à l’Histoire en évoquant la Grande Guerre dans ce que fut notre petit village solognot. Et en faisant un focus particulier sur un soldat fertois Mort pour la France en Serbie.

1,4 million de morts, 3 millions de blessés et 8 millions de mobilisés, tel est le bilan pour la France entière, La Ferté-Imbault comptant quant à elle 53 morts.

Toute une jeunesse fauchée par la barbarie guerrière, des familles anéanties, une économie exsangue …

Les Morts pour la France

En reconnaissance des sacrifices réalisés par les soldats, le gouvernement crée une distinction « Mort pour la France » dès 1915. Elle est attribuée par le ministre de la Défense, dans des conditions définies par la loi du 2 juillet 1915 :

La qualité de « mort pour la France » est attribuée aux civils et aux soldats victimes de la guerre ; ainsi, tout au long du conflit, le ministère de la Guerre tient à jour un fichier de tous les soldats honorés de cette mention qui répondait à des critères précis : seules les personnes décédées entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919, morts sur le champ de bataille ou à cause de dommages directement imputables au conflit, étaient susceptibles de la recevoir .

La mention « Mort pour la France » n’est pas uniquement symbolique, elle confère un certain nombre de droits aux victimes et surtout à leurs proches (sépulture militaire payée par l’État, statut de veuve et orphelin de guerre, pensions de réversion). La non reconnaissance de ce statut étant souvent un deuxième coup dur pour les familles déjà endeuillées. *

Monuments aux morts

Afin de glorifier la mémoire des si nombreux soldats « Morts pour la France » pendant la guerre de 1914-1918, la loi du 25 octobre 1919 encadre l’érection de monuments aux morts ainsi que les subventions et les souscriptions qui y sont attachées.

Au final, c’est plus de 36 000 monuments qui sont érigés sur tout le territoire. Les noms des « Morts pour la France » des conflits postérieurs y seront simplement ajoutés.

De nos jours, des monuments aux morts sont encore édifiés. S’appuyant sur l’esprit de la loi du 25 octobre 1919, un usage s’est imposé, depuis la Première Guerre mondiale, comme référence pour les décisions municipales en la matière : l’inscription d’un nom se justifie pleinement lorsque le défunt, décédé au cours d’une guerre ou d’opérations assimilées à des campagnes de guerre, est titulaire de la mention « Mort pour la France », et est né ou domicilié légalement en dernier lieu dans la commune considérée. Certaines municipalités ont parfois étendu cette possibilité aux victimes dont le décès est consécutif à un fait de guerre, dès lors que les deux conditions susvisées – octroi de la mention « Mort pour la France » et lien direct avec la commune – sont respectées. Juridiquement, les monuments aux morts sont pour la plupart des biens communaux et relèvent comme tels de la compétence des municipalités.

 A l’origine, la fonction de ces édifices a été de rassembler la population autour du souvenir de ceux qui ne reviendront plus vivre dans la cité, faisant ainsi participer la commune au travail de deuil des familles. Par ailleurs, graver les noms des morts revenait à donner à ceux-ci un peu de cette gloire dont étaient alors parés ceux qui s’étaient sacrifiés pour la victoire des armées françaises.

 Ces monuments sont de nos jours souvent méconnus. Ils demeurent pourtant à plusieurs titres des témoins historiques, qu’il s’agisse de l’histoire des mentalités, de l’histoire de l’art, de l’histoire de la commune tout simplement : les noms gravés traduisent le poids des guerres sur la vie locale quand ils ne sont pas aujourd’hui la seule trace de certaines familles.

 Leur emplacement, leurs dimensions et leur ornementation sont très variés.

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/monuments-aux-morts

Si l’inspiration est libre quant au choix des monuments, son architecture reprend les codes et ornements en vigueur à l’époque : obélisque, statuaire militaire ou civile, motifs végétaux exaltant les vertus militaires ou civiques …

Monument aux morts de La Ferté-Imbault
Restauré par la municipalité, avec l’aide de MM. Jeandrot & Wolf

 

Le sergent Eugène Thierçault

Dans ses recherches, notre association Les Lanturelus a redécouvert le parcours de plusieurs soldats fertois. Nous avons décidé de mettre en lumière celui d’Eugène Thierçault, Mort pour la France en Serbie, après avoir combattu en Argonne et dans la Somme également.

Portrait d'Eugène Thierçault
Eugène Gustave Thierçault, photographie Roger Flandrin

[Selon les sources, le patronyme Thierçault peut prendre diverses graphies : Thiercault, Thiersault, Il s’agit bien des mêmes personnes.]

Eugène Gustave Thierçault, domestique en 1912 est né le 23.10.1892 à La Ferté Imbault. Il est fils d’Eugène Thierçault,  journalier et de Joséphine Augustine Duchet, ménagère, domiciliés dans l’Île Saint-Taurin en 1891 et au moins jusqu’en 1906.

Recensement de 1906 à La Ferté-Imbault
Registre recensement de 1906 pour La Ferté-Imbault, Archives départementales de Loir-et -Cher 2 MILN R97

Mobilisé dès 1914, sa fiche matricule donne de nombreuses informations à son sujet.

Fiche matricule d'Eugène Thierçault
Registre matricule de la classe 1912, Archives départementales de Loir-et-Cher 2 MI 48/R121 – 1912

Outre les détails sur son physique, son degré d’instruction, ses profession et lieu de résidence, le registre matricule informe des affectations diverses du soldat, les batailles dans lesquelles il a été engagé, les décorations reçues …

Ainsi nous apprenons ici que le soldat de 2ème classe Eugène Gustave Thierçault est devenu caporal puis sergent, et qu’outre un pied gelé en Argonne en 1914, il fut blessé par balle à la hanche en 1916 …

Le soldat Thierçault fut décoré de la Croix de guerre, 2 étoiles de bronze, cité à l’ordre du régiment et de la brigade.

Il fut également affecté à l’ambulance 8/3 :

Elle fonctionne comme ambulance sédentaire à Vertekop (Macédoine) [mentions de juillet 16 à octobre 18] ; organise un dépôt de convalescents et d’éclopés à Kladerop [mention, oct. 17] puis reste en soutien de l’Hôpital d’évacuation « temporaire » qui fonctionne à Vertekop lors de la grande offensive franco-serbe. Elle fait mouvement vers la Serbie et s’installe à Uskub où elle fonctionne au sein d’un groupement d’ambulances constitué pour la circonstance dans une ancienne caserne bulgare [mentions, oct.-nov. 1918] ;puis elle poursuit jusqu’à Nich (Serbie) et s’installe dans une ancienne caserne serbe devenue lazaret allemand (novembre-décembre 1918). Elle travaille à Nich conjointement avec l’amb. 2/57 et le groupe chirurgical mobile Narischkine, puis fait mouvement sur Kupria. A Nich elle est relevée par l’amb. alpine n°9.
Affectée à l’armée de Hongrie on la retrouve à Neusatz (janvier-mai 1919) où elle fonctionne comme ambulance satellite de l’hôpital d’évacuation n°2, venu de Fiume, pour lequel elle constitue une annexe de 110 lits. L’amb n°8/3 ou un élément ? est signalé à Szegedin (Hongrie) en avril 1919 en fonctionnement dans une ancienne caserne de hussards.

https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=42008

Il décède le 26.10.1918 à Uskub (Serbie) – aujourd’hui Skopje en République de Macédoine – de maladie contractée en service (avec nombre de ses camarades) alors qu’il fait partie de l’Armée d’Orient, 157ème Régiment d’Infanterie. **

En 1922, son décès est déclaré « constant » par le tribunal de première instance de Romorantin (acte du 27.01.1922). Si ce terme nous parait aujourd’hui peu approprié, il s’explique par l’ampleur du massacre qui empêchait d’identifier tous les soldats tués dans les affrontements. Ainsi, certains soldats supposés morts pouvaient « réapparaître ». Ce ne fut donc pas le cas pour le sergent Thierçault.

Rapatrié, il est inhumé au cimetière de La Ferté Imbault, où il repose toujours.

Épitaphe d'Eugène Thierçault
Épitaphe d’Eugène Thierçault, cimetière de La Ferté-Imbault

En paix, nous l’espérons.

Pour une lecture très détaillée sur le parcours militaire dans la « Grande guerre » d’un autre poilu de La Ferté Imbault : 100ème anniversaire d’Octave Maupou le 13 novembre 1916 par Jean-Marie Guillon


* Parmi ces personnes « oubliées », on peut citer des soldats exécutés pour avoir contesté un ordre ou fusillés pour l’exemple, des estropiés qui moururent de complications tardives ou encore des victimes militaires et civiles affaiblies par la guerre et fauchées par la grippe espagnole… Beaucoup de personnes sont mortes pour la France sans être tombées sur les champs de bataille et même après 1919. Rien que pour les militaires, 95 000 soldats n’ont pas obtenu la mention.

** http://tableaudhonneur.free.fr/157eRI.pdf
Manœuvre d’Uskub : https://fr.wikipedia.org/wiki/Man%C5%93uvre_d%27Uskub

JEP 2018 à La Ferté

Oyez, lisez, partagez ami⋅e⋅s des Lanturelus : les JEP 2018 arrivent les 15 et 16 septembre prochains !

Comme chaque année, notre association sera de la fête : en plus des visites de la chapelle Saint-Taurin et du parcours historique dans le village, nous ouvrirons l’église et présenterons à l’intérieur notre exposition sur les 150 ans du bâtiment.

Cet ensemble de visites permettra de (re)découvrir l’histoire de notre petit village de Sologne, au passé faste et plein de rebondissements.

Au travers des rues ou à l’intérieur des édifices religieux, ces JEP présentent 1000 ans de patrimoine, sourcé et documenté, aux visiteurs, qu’ils soient de simples curieux ou des historiens plus avertis.

Pour compléter cette manifestation, nous vous proposons un petit vagabondage insolite au cimetière de La Ferté-Imbault pour voir d’une autre manière, ce lieu qui est aussi un espace d’histoire, d’architecture et de patrimoine.

Plus d’information sur l’affiche.

N’oubliez pas également que le château (et ses intérieurs) se visite le samedi 15 septembre.

 

Les 150 ans de l’église Saint-Taurin

L’église Saint-Taurin de La Ferté-Imbault (Loir-et-Cher) fête cette année son 150ème anniversaire.
 
C’est l’occasion de redécouvrir un bâtiment singulier à l’histoire plus riche qu’il n’y parait.
 
Rendez-vous les 5 et 6 mai 2018 pour une exposition qui remet l’église au milieu du village, enfin presque.
 
De la genèse du projet aux derniers travaux, des curés qui y ont officié aux liens avec la République laïque, vous saurez tout sur ce bâtiment solognot dédié à un saint normand.
 
Cette exposition gratuite qui se tient à l’intérieur de l’église est complétée par une collection d’objets du culte catholique, symboliques ou insolites.
 
Nous vous espérons nombreux pour le vernissage le 5 mai à 10 heures (un pot sera offert par la commune).
 
Informations pratiques après l’affiche.
 
 
5 et 6 mai 2018 – 10h à 18h
GRATUIT
Vernissage le samedi 5, à 10h.
Pot offert par Mairie la Ferté-Imbault
Vente d’ouvrages historiques.

Sauvegarde du cimetière : les Lanturelus au travail

Dans la journée d’hier, il y avait de l’agitation au cimetière de La Ferté-Imbault… Eh oui les Lanturelus organisaient une séance de nettoyage/sauvegarde patrimoniale !

Nous vous en avions déjà parlé (notamment ici et ) mais il est bon de le rappeler : notre association est engagée dans des travaux sur la sauvegarde de sépultures anciennes du cimetière communal de La Ferté-Imbault.

Long travail de préparation

Depuis les premières réflexions fin 2015/début 2016, nous n’avons pas chômé puisque nous avons cartographié l’ensemble du cimetière (en recoupant toutes les informations déjà existantes mais parfois difficilement exploitables) et photographié l’intégralité des tombes. Le tout en préparant avec la Commune une convention pour l’entretien de plusieurs tombeaux destinés à être relevés et donc à disparaître.

Une réalisation bien visible

Cette convention étant désormais finalisée et effective, nous avons donc commencé le travail plus visible du nettoyage et de l’entretien. Passage d’anti-mousse et d’anti-lichen, nettoyage de la rouille, polissage des plaques, peinture… Ce n’était pas un demi chantier pour redonner une nouvelle jeunesse aux monuments funéraires sélectionnés*.

Le résultat est particulièrement remarquable, comme le prouvent les vues ci-dessous.

Voici d’abord les sépultures avant notre intervention :

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Voilà Les Lanturelus en plein travail :

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Et enfin un premier résultat :

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Et après ?

Suite à cette opération, nous Lanturelus continuerons l’entretien des sépultures sélectionnées mais pas uniquement. Dans notre notre escarcelle, nous avons quelques idées concernant le cimetière fertois… Notamment la restauration de la croix hosannière qui commence à montrer de sérieux signes de vieillissement…

Sans compter toutes nos autres missions, beaucoup moins visibles mais tout aussi prenantes !

*L’ensemble des sépultures qui seront relevées par la Mairie ne peut être préservé. Une sélection a dû être opérée. Les monuments ont été choisis pour leur aspect historique ou architectural ou pour respecter une certaine cohérence dans l’aménagement de ce lieu de repos.

 

[Conférence] Les moutons à La Ferté

Bonjour à tous. Aujourd’hui, nous vous proposons d’assister à une conférence sur une expérience agricole remarquable ayant eu lieu à La Ferté-Imbault : l’élevage des moutons sous Napoléon 1er.

Cette conférence tenue par M. Bernard Heude président du GRAHS aura lieu à la salle des fêtes de notre village, samedi 7 octobre.

Notez-la bien sur vos agendas !

JEP 2017 – Visites à La Ferté-Imbault

Les JEP2017, ça se prépare !

Oyez oyez ! Lysez lysez ! Pour l’edytion de lan de grace 2017 des Iournéez Europeennez du Patrimoine, l’association Lez Lanturelus propose 2 activités. Ce sera le 16 et le 17 septembre 2017 :  à vos agendas !

Visites de la Chapelle

Il y aura bien évidemment des visites de la Chapelle Saint-Taurin, le bâtiment le plus ancien du village (excepté le château).

Cette chapelle seigneuriale du XVIIe siècle comporte des vestiges de bâtiments médiévaux. Elle est au cœur historique du village et contient des éléments remarquables dont le plus exceptionnel est un plafond lambrissé à croisée d’ogives. À moins que ce ne soit l’autel-tombeau et son retable peints et dorés ? Ou bien…

Bref, vous l’aurez compris, la chapelle n’est petite que d’aspect et contient de nombreuses richesses.

Les visites auront lieu toute la journée des samedi et dimanche (avec une pause le midi). Comptez environ une demi-heure de visite (ou bien plus si vous avez des questions !)

Circuits historiques

Pour la deuxième année consécutive, l’association organisera des circuits historiques de La Ferté-Imbault.

Limités à l’île Saint-Taurin et au centre-bourg, ils permettront tout de même de découvrir l’Histoire du village et ses liens avec la « Grande Histoire de France ». Sans dévoiler tout le programme, on y parlera de fortifications médiévales, de Thierry-la-Fronde, de véritables querelles de clochers et de révolution contre des « seigneurs anglais »…

Prévoyez une bonne heure de balade (en y allant tranquillement). Le départ aura lieu à coté de la Chapelle Saint-Taurin.

Pour plus d’informations n’hésitez pas à nous contacter.

[Projection] Ces films qui nous racontent

Ciclic, l’agence régionale du Centre pour le livre, l’image et la culture numérique projette un film un peu particulier à Neung-sur-Beuvron.

Réalisé à partir de vidéos amateurs, Ces films qui nous racontent présente la petite et la grande Histoire de 1924 à 1969.

Depuis la photographie animée de Charles Marioton en 1924 à Bourges, les baignades dans le Cher de la famille Petit à l’été 1935, le quotidien des écoliers de Meslay-le-Vidame en 1938, l’Occupation à Châtillon-Coligny ou Avaray, la Libération d’Auneau ou de Meung-sur-Loire en passant par la mécanisation du monde agricole dans l’après-guerre à Marchéville, les festivités de la « Grande Semaine » à Tours en 1959, les festivités de la Foire de Pâques à Loches ou les manifestations de Mai 68 à Toursce sont autant de tranches de vie(s), de moments marquants de notre histoire collective mais aussi du rire et de l’émotion que ce film nous raconte !

L’Agence a monté ce film pour célébrer le travail de 10 ans de collecte et de travail autour du patrimoine de la Région Centre.

Le film sera donc diffusé le mardi 4 avril à Neung-sur-Beuvron, place du Champ de Foire, par le Cinémobile. La projection est au tarif de 2,50 €.

Vous pouvez voir la bande-annonce ici.

[Exposition] Guerre d’Algérie

Ce week-end, une exposition sur la guerre d’Algérie se tiendra à La Ferté-Imbault.

L’Algérie, une histoire encore vive

L’Histoire ce n’est pas que les temps anciens, c’est aussi les époques plus contemporaines.

En effet, la guerre d’Algérie  est un conflit  qui marque encore les consciences. Ceci s’explique notamment par la longue durée de cette crise (de 1954 à 1962) mais également par sa violence. Il ne faut pas oublier non plus que la perte de l’Algérie française a signifié la fin d’une ère : celle de la France en tant que puissance coloniale. Que cette politique de colonisation soit réhabilitée ou non, elle fait indéniablement partie de l’Histoire du pays. Elle fait partie de l’Histoire.

Exposition au village

L’antenne locale de l’Union Nationale des Combattants organise donc une exposition sur cette période sombre de l’histoire de France et de celle de l’Algérie. Elle présentera un point de vue particulier sur cet événement encore sujet à débat.

Cette exposition intitulée Guerre d’Algérie aura lieu à La Ferté-Imbault dans la salle Madeleine Sologne.

Le vernissage aura lieu le samedi à 11 heures. L’exposition débutera cette même journée à 14 heures pour finir à 17 heures. Dimanche, la salle sera ouverte de 10 heures à midi et de 14 heures à 17 heures.

L’exposition est gratuite.