Quinine et ventouses

Alors que nous entrons dans la deuxième phase du déconfinement (qui ne veut pas dire que le virus a disparu, rappelons-le), notre association continue sa série sur les épidémies passées et sur certains traitements… qui nous paraissent étranges.  Toujours en lien avec l’Histoire de Sologne, bien sûr.

Il faut dire qu’entre les fièvres, fièvres intermittentes, tierces ou quartes…  La Sologne et les Solognots ont payé un lourd tribut à la maladie jusqu’aux environs de 1880, époque où on observe la fin des foyers paludéens endémiques.

Des traitements… particuliers

Les traitements à la quinine dont on faisait largement usage alors (son dérivé l’hydroxychloroquine est un sujet d’actualité toujours brûlant) n’amenaient pas toujours les guérisons escomptées.

Aussi, Le Dr L.F Gondret préconisait d’autres soins dont nos aînés se rappellent encore aujourd’hui : les ventouses !

Nous vous proposons un extrait de son traité qui ici évoque le cas de M. des Coudrées*, propriétaire du château voisin du Chesne, sur la route de Salbris :

Extrat d'un fascicule médiacal sur le traitement par ventouseExtrait d'un fascicule médical décrivant l'effet des ventouse sur M. Des Coudrées et Mme Aupert en Sologne

Le Baron des Coudrées

Adolphe Edme Théodore Regnard Archambault, baron des Coudrées, est né vers 1771 à Neufmanil dans les Ardennes. Il se marie le 9 mai 1812 à Marie Rose Geneviève Siry de Marigny à Salbris, ville dans laquelle il deviendra maire. Il décède dans cette même commune le 10 octobre 1851, à l’âge de 80 ans..

Son fils Théodore Marie Maxime (connu sous le nom de Maxime des Coudrées) est président de la commission syndicale pour la séparation de La Ferté-Imbault et Selles-Saint-Denis. Père et fils sont les donateurs du presbytère (situé rue des forges, actuelle rue du gué) et d’une croix en fonte au cimetière, à la Ferté-Imbault.

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